Le carnet gourmand de la chef - Koz

Le carnet gourmand de la chef

La chef exécutive du Bistro Kóz, Geneviève Filion, revient d’un magnifique séjour en Turquie. Un périple motivé par l’envie d’y découvrir la riche culture culinaire et la foisonnante gastronomie de ce pays mi-européen, mi-asiatique où elle a fait le plein d’idées qui trouveront leur place sur son nouveau menu d’été.

Chef Filion nous ouvre son carnet de voyage rempli de souvenirs gourmands.

As-tu l’habitude de voyager par le ventre ?

J’aime beaucoup visiter les sites historiques et m’imprégner de la culture d’un pays. Cependant, je dois avouer que mon dernier voyage, c’était vraiment pour manger ! Avant de partir, je suis responsable de planifier l’itinéraire gourmand. Je fais mes recherches ! J’ai toujours beaucoup trop de restos sur ma liste et pas assez de repas pour goûter à tout.

En Turquie, je me suis concentrée sur la bouffe. Mon but premier, c’était de faire en quelque sorte de la recherche terrain. Je voulais vérifier si c’était correct ce qu’on fait ici ! J’allais voir aussi comment se font les mantis, les sauces… J’ai fait autant des restos gastronomiques et de quartier.

La Turquie est une destination gourmande de niveau international qui retient beaucoup l’attention. De nouveaux étoilés Michelin y sont sans cesse décernés, mais il y a aussi pas mal de petits établissements typiques où il n’est pas rare que les mères des cuistots travaillent dans les restaurants.

Que rapportes-tu de tes voyages en termes d’inspiration pour ta cuisine ?

Mon menu d’été sera influencé par mon passage en Turquie, c’est certain. Je veux m’inspirer de sauces au yogourt comme j’en ai mangé là-bas, je veux préparer mes crevettes de façon turque. Avec notre twist à nous, bien sûr !

Et d’un autre côté, il y a des choses que je ne veux pas modifier du tout, par exemple mes pidés. Elles sont parfaites ! Pour vrai, je ne suis pas jalouse de ce que j’ai pu goûter en Turquie !

Oh, mais comme j’ai été inspirée par les déjeuners turcs  : c’est la meilleure affaire du monde ! La table est pleine de petits plats, du concombre, de la tomate, des œufs, toutes sortes de fromages (salé, tressé, vinaigré), de sublimes confitures, du miel. J’étais impressionnée.

En voyage, préfères-tu visiter les étoilés ou les petits restos de quartier ?

Les restos de quartier, toujours ! J’adore le contact avec les gens qu’on peut avoir : ils ne sont pas en mode spectacle, c’est très authentique. J’ai fait trois restos gastronomiques en Turquie et j’y ai constaté que ce n’est pas la même proximité avec l’équipe qu’un petit établissement familial. Les restaurants gastronomiques proposent des plats hyper travaillés qui parfois ne reflètent pas les saveurs locales, celles qui goûtent bon comme à la maison.

Ton meilleur voyage gourmand à vie ?

L’Espagne ! Sans hésiter ! Ça va être difficile à battre. J’ai trouvé qu’en Espagne, où j’ai visité Barcelone et Madrid, j’ai mangé des choses différentes tous les jours ou des interprétations nouvelles de plats populaires. Je n’avais pas assez faim pour goûter tout ce que j’aurais voulu goûter ! Il y a une si belle diversité de viandes, de poissons. Ils ont un terrain de jeu incroyable.

Souvent, je ne veux pas retourner dans un endroit où j’ai déjà voyagé parce que je me dis qu’il y a tant à voir. Cependant, la Turquie, j’ai l’impression que j’y retournerais. Pour un petit passage de quelques jours, je ne dirais pas non ! J’ai vraiment aimé ça.

Que manges-tu pour combattre le décalage horaire lorsque tu arrives à destination, en voyage ?

Ça me prend un drink ! La première chose que je fais, après avoir déposé mes bagages, c’est de m’installer dans un petit resto et je m’imbibe. Je n’ai pas nécessairement faim, je veux surtout boire et il faut que ce soit un cocktail aux saveurs locales. Pas une bière, non ! J’ai l’impression que c’est à ce moment-là que le voyage commence pour vrai, que le plaisir s’installe et que je décante.

Y a-t-il un plat québécois dont tu t’ennuies lorsque tu es en voyage ?

Non ! J’ai des amis qui disent, « ah, j’ai hâte de manger une poutine ». Moi, non ! C’est ça qui est le fun de voyager : de se déstabiliser, d’être ailleurs, de ne pas être dans ses pantoufles. Je veux expérimenter les autres cultures, je veux revenir transformée. Même si jamais la bouffe n’est pas bonne, je suis là-bas, pas ici.

Un pays avec une culture culinaire que tu aimerais visiter ?

J’aimerais visiter la Géorgie ! Il y a une chef là-bas, Tekuna Gachechiladze, qui est très dynamique. Je trouve ça beau ce qu’elle fait. Elle vend bien son pays par son restaurant où les produits du terroir sont mis en valeur.

J’aimerais beaucoup retourner en Asie. Je suis allée en Chine, mais gastronomiquement, je n’ai pas fait de places intéressantes. La Thaïlande, ça serait bien. Ça l’air super bon, mais pour l’instant, j’ai l’impression que tout le monde va là.

Pour venir goûter la cuisine de chef Filion et y déguster ses nouveautés inspirées de la Turquie, réservez dès maintenant au Bistro Kóz.

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